Surtout que pour justifier ce nouvel outil, Olivier Dussopt, ministre du travail, déclare que c’est pour mieux répondre aux besoins, à l’accès aux droits, tant pour les soins que la mobilité en passant par la garde d’enfant(s).
On croit rêver car on sait que ce sera sûrement plus d’obligations, de contraintes, de contrôles avec les sanctions et radiations qui en découleront, sans moyens supplémentaires pour l’accompagnement, la formation, l’indemnisation.
Ce changement qui intervient après les successives réformes de l’assurance chômage et les modifications du code du travail suite à la loi Travail va leur permettre de nous refaire le coup du contrat d’engagement, comprenez « Plus de devoirs et espérez moins de droits ».
C’est encore et toujours plus d’individualisation du traitement du chômage, cela dédouane la collectivité et son système et culpabilise celui ou celle qui en est la victime.
Que ce soit le Pare (Plan d’aide au retour à l’emploi) ou l’ORE (Offre raisonnable d’emploi) et malgré les obligations et les contrôles qui en résultent, les sanctions pour non recherche d’emploi sont extrêmement faibles. L’essentiel étant dans la non réponse à convocation, même si certaines convocations n’arrivent pas par les bonnes voies, quand elles arrivent…
Voici une déclaration de l’OCDE qui en dit suffisamment long : « Les réformes structurelles qui commencent par générer des coûts avant de produire des avantages, peuvent se heurter à une opposition politique moindre si le poids du changement politique est supporté́ dans un premier temps par les chômeurs. En effet, ces derniers sont moins susceptibles que les employeurs ou les salariés en place de constituer une majorité politique capable de bloquer la réforme, dans la mesure où ils sont moins nombreux et souvent moins organisés. »
Et comme ça, c’est plus clair ?
Pourtant aucune donnée et certainement pas celles de Pôle Emploi ne montre que les chômeurs ne cherchent pas d’emploi… Mais la volonté gouvernementale est de faire des économies même si le principal reste de faire diminuer les chiffres du chômage afin d’avoir un bilan à présenter, fut-il bidonné.
Ainsi, tout est fait pour que certains chômeurs se désinscrivent, quand d’autres sont poussés vers la création d’entreprise en favorisant l’auto-entreprenariat quels qu’en soit les conséquences sur les revenus et les droits sociaux.
Ce n’est pas d’un grand outil technocratique de flicage dont nous avons besoin, mais d’un grand et réel service public de l’emploi… et, pourquoi pas, que le risque chômage devienne la 6e branche de la Sécurité sociale après que l’autonomie en soit devenue la 5e.
À n’en pas douter, ce sera « France Travail Famine Pâtes Riz ! »
Surtout que pour justifier ce nouvel outil, Olivier Dussopt, ministre du travail, déclare que c’est pour mieux répondre aux besoins, à l’accès aux droits, tant pour les soins que la mobilité en passant par la garde d’enfant(s).
On croit rêver car on sait que ce sera sûrement plus d’obligations, de contraintes, de contrôles avec les sanctions et radiations qui en découleront, sans moyens supplémentaires pour l’accompagnement, la formation, l’indemnisation.
Ce changement qui intervient après les successives réformes de l’assurance chômage et les modifications du code du travail suite à la loi Travail va leur permettre de nous refaire le coup du contrat d’engagement, comprenez « Plus de devoirs et espérez moins de droits ».
C’est encore et toujours plus d’individualisation du traitement du chômage, cela dédouane la collectivité et son système et culpabilise celui ou celle qui en est la victime.
Que ce soit le Pare (Plan d’aide au retour à l’emploi) ou l’ORE (Offre raisonnable d’emploi) et malgré les obligations et les contrôles qui en résultent, les sanctions pour non recherche d’emploi sont extrêmement faibles. L’essentiel étant dans la non réponse à convocation, même si certaines convocations n’arrivent pas par les bonnes voies, quand elles arrivent…
Voici une déclaration de l’OCDE qui en dit suffisamment long : « Les réformes structurelles qui commencent par générer des coûts avant de produire des avantages, peuvent se heurter à une opposition politique moindre si le poids du changement politique est supporté́ dans un premier temps par les chômeurs. En effet, ces derniers sont moins susceptibles que les employeurs ou les salariés en place de constituer une majorité politique capable de bloquer la réforme, dans la mesure où ils sont moins nombreux et souvent moins organisés. »
Et comme ça, c’est plus clair ?
Pourtant aucune donnée et certainement pas celles de Pôle Emploi ne montre que les chômeurs ne cherchent pas d’emploi… Mais la volonté gouvernementale est de faire des économies même si le principal reste de faire diminuer les chiffres du chômage afin d’avoir un bilan à présenter, fut-il bidonné.
Ainsi, tout est fait pour que certains chômeurs se désinscrivent, quand d’autres sont poussés vers la création d’entreprise en favorisant l’auto-entreprenariat quels qu’en soit les conséquences sur les revenus et les droits sociaux.
Ce n’est pas d’un grand outil technocratique de flicage dont nous avons besoin, mais d’un grand et réel service public de l’emploi… et, pourquoi pas, que le risque chômage devienne la 6e branche de la Sécurité sociale après que l’autonomie en soit devenue la 5e.
À n’en pas douter, ce sera « France Travail Famine Pâtes Riz ! »
Surtout que pour justifier ce nouvel outil, Olivier Dussopt, ministre du travail, déclare que c’est pour mieux répondre aux besoins, à l’accès aux droits, tant pour les soins que la mobilité en passant par la garde d’enfant(s).
On croit rêver car on sait que ce sera sûrement plus d’obligations, de contraintes, de contrôles avec les sanctions et radiations qui en découleront, sans moyens supplémentaires pour l’accompagnement, la formation, l’indemnisation.
Ce changement qui intervient après les successives réformes de l’assurance chômage et les modifications du code du travail suite à la loi Travail va leur permettre de nous refaire le coup du contrat d’engagement, comprenez « Plus de devoirs et espérez moins de droits ».
C’est encore et toujours plus d’individualisation du traitement du chômage, cela dédouane la collectivité et son système et culpabilise celui ou celle qui en est la victime.
Que ce soit le Pare (Plan d’aide au retour à l’emploi) ou l’ORE (Offre raisonnable d’emploi) et malgré les obligations et les contrôles qui en résultent, les sanctions pour non recherche d’emploi sont extrêmement faibles. L’essentiel étant dans la non réponse à convocation, même si certaines convocations n’arrivent pas par les bonnes voies, quand elles arrivent…
Voici une déclaration de l’OCDE qui en dit suffisamment long : « Les réformes structurelles qui commencent par générer des coûts avant de produire des avantages, peuvent se heurter à une opposition politique moindre si le poids du changement politique est supporté́ dans un premier temps par les chômeurs. En effet, ces derniers sont moins susceptibles que les employeurs ou les salariés en place de constituer une majorité politique capable de bloquer la réforme, dans la mesure où ils sont moins nombreux et souvent moins organisés. »
Et comme ça, c’est plus clair ?
Pourtant aucune donnée et certainement pas celles de Pôle Emploi ne montre que les chômeurs ne cherchent pas d’emploi… Mais la volonté gouvernementale est de faire des économies même si le principal reste de faire diminuer les chiffres du chômage afin d’avoir un bilan à présenter, fut-il bidonné.
Ainsi, tout est fait pour que certains chômeurs se désinscrivent, quand d’autres sont poussés vers la création d’entreprise en favorisant l’auto-entreprenariat quels qu’en soit les conséquences sur les revenus et les droits sociaux.
Ce n’est pas d’un grand outil technocratique de flicage dont nous avons besoin, mais d’un grand et réel service public de l’emploi… et, pourquoi pas, que le risque chômage devienne la 6e branche de la Sécurité sociale après que l’autonomie en soit devenue la 5e.
À n’en pas douter, ce sera « France Travail Famine Pâtes Riz ! »