Quel avenir ?

100 jours du gouvernement VILLEPIN : pour baisser les chiffres du chômage, virons les chômeurs !

Le gouvernement crée une nouvelle échelle de sanctions et démultiplie les punitions.

Le 1er Ministre Villepin s’est engagé – 100 jours pour l’emploi – le 5 septembre, on devrait voir : des dizaines de milliers de chômeurs en moins. Alors que le taux de chômage officiel a dépassé la barre des 10 % de la population active, le nombre réel des chômeurs est plus près des 5 millions que des 3 annoncés, pour réduire le nombre de chômeurs le gouvernement veut radier les privés d’emploi avec l’aide de 3 syndicats : CFDT, CGC, CFTC. Le gouvernement crée une nouvelle échelle de sanctions et démultiplie les punitions.

Le décret « sur le suivi de la recherche d’emploi » du gouvernement Villepin met en œuvre les articles 11 et 12 de la loi de cohésion sociale du 18 janvier 2005 dont la sortie a été retardée par la campagne du référendum sur la constitution européenne et devrait être appliqué à la rentrée.
La principale nouveauté du texte réside dans l’instauration d’une gradation des sanctions pouvant être infligées aux demandeurs d’emploi. L’objectif de cette gradation n’est pas d’adoucir la punition, mais au contraire de la rendre applicable et de la démultiplier. Le raisonnement est le suivant : le système fonctionne mal (le nombre de sanctions infligées par les agents de l’ANPE et de la Direction Départementale du Travail DDT est trop faible : 20 par mois et par département) et est donc trop indulgent avec les chômeurs. Alors le gouvernement s’engage à ce que les DDT traitent tous les dossiers transmis par les ANPE et les ASSEDIC en vue de sanctions et prévoit de placer les services de contrôle des DDT sous la responsabilité directe des préfets, qui seront plus à même de faire appliquer ses orientations.

Les motifs de punition seront toujours les mêmes : refus d’emploi, de formation, de convocation, de visite médicale, ou fausse déclaration. La recette est connue, les chômeurs ne recherchent pas vraiment de travail, ils refusent des emplois qu’ils pourraient occuper…Autrement dit, pour beaucoup, des fainéants ! Ce n’est pas nouveau, malheureusement, des gouvernements ont déjà utilisé ce pseudo-argument.

Exemple de ce que le chômeur risque :
– En cas de refus d’emploi, une réduction de 20 % des allocations pour une durée de deux à six mois et si il y a des refus répétés, on passe à 50 % de réduction, voire à la suppression définitive.
– Un demandeur d’emploi qui ne se présente pas à une convocation risque deux mois de suppression du revenu, et une suppression définitive si cela se répète.

Les radiations deviennent la panacée pour réduire le chômage. Mais même là, il va y avoir un problème : seulement 48 % des chômeurs sont indemnisés et en moyenne à 600 euros. Quel luxe ! Alors ceux qui parlent de diminuer les durées d’indemnisation et les montant sont des idéologues du MEDEF ou des alliés de ceux-ci. Pendant ce temps-là, on ne parle pas des profits exorbitants de Hewlett- Packard qui va pour tant licencier 14 500 personnes, ni de Nestlé qui ferme des usines en France ni de LVMH, qui ferme la Samaritaine pendant 6 ans mettant sur le carreau tous les démonstrateurs- trices et tous les autres salariés en 2006.

Mais même là le MEDEF est mécontent il voulait que les Assedic qui assurent les paiements soient ceux qui contrôlent et radient les demandeurs d’emploi. On ne pouvait trouver mieux pour exonérer les patrons et réduire le déficit de l’Unedic !!!

Derrière ce qu’il appelle la cohésion sociale, le gouvernement veut faire faire des économies au régime d’assurance chômage : les demandeurs d’emploi radiés ou punis en seront éjectés, les autres auront tendance, par peur des sanctions, à accepter n’importe quel emploi et donc plus de précarité. Ce projet élude la réalité catastrophique du marché de l’emploi, et la responsabilité des entreprises qui licencient et précarisent pour augmenter leurs profits. Et elle prépare le terrain des négociations UNEDIC de l’automne, où le patronat cherchera à faire passer de nouvelles mesures drastiques contre les chômeurs, sous prétexte de « sauver l’UNEDIC ».

Le gouvernement crée une nouvelle échelle de sanctions et démultiplie les punitions.

Le 1er Ministre Villepin s’est engagé – 100 jours pour l’emploi – le 5 septembre, on devrait voir : des dizaines de milliers de chômeurs en moins. Alors que le taux de chômage officiel a dépassé la barre des 10 % de la population active, le nombre réel des chômeurs est plus près des 5 millions que des 3 annoncés, pour réduire le nombre de chômeurs le gouvernement veut radier les privés d’emploi avec l’aide de 3 syndicats : CFDT, CGC, CFTC. Le gouvernement crée une nouvelle échelle de sanctions et démultiplie les punitions.

Le décret « sur le suivi de la recherche d’emploi » du gouvernement Villepin met en œuvre les articles 11 et 12 de la loi de cohésion sociale du 18 janvier 2005 dont la sortie a été retardée par la campagne du référendum sur la constitution européenne et devrait être appliqué à la rentrée.
La principale nouveauté du texte réside dans l’instauration d’une gradation des sanctions pouvant être infligées aux demandeurs d’emploi. L’objectif de cette gradation n’est pas d’adoucir la punition, mais au contraire de la rendre applicable et de la démultiplier. Le raisonnement est le suivant : le système fonctionne mal (le nombre de sanctions infligées par les agents de l’ANPE et de la Direction Départementale du Travail DDT est trop faible : 20 par mois et par département) et est donc trop indulgent avec les chômeurs. Alors le gouvernement s’engage à ce que les DDT traitent tous les dossiers transmis par les ANPE et les ASSEDIC en vue de sanctions et prévoit de placer les services de contrôle des DDT sous la responsabilité directe des préfets, qui seront plus à même de faire appliquer ses orientations.

Les motifs de punition seront toujours les mêmes : refus d’emploi, de formation, de convocation, de visite médicale, ou fausse déclaration. La recette est connue, les chômeurs ne recherchent pas vraiment de travail, ils refusent des emplois qu’ils pourraient occuper…Autrement dit, pour beaucoup, des fainéants ! Ce n’est pas nouveau, malheureusement, des gouvernements ont déjà utilisé ce pseudo-argument.

Exemple de ce que le chômeur risque :
– En cas de refus d’emploi, une réduction de 20 % des allocations pour une durée de deux à six mois et si il y a des refus répétés, on passe à 50 % de réduction, voire à la suppression définitive.
– Un demandeur d’emploi qui ne se présente pas à une convocation risque deux mois de suppression du revenu, et une suppression définitive si cela se répète.

Les radiations deviennent la panacée pour réduire le chômage. Mais même là, il va y avoir un problème : seulement 48 % des chômeurs sont indemnisés et en moyenne à 600 euros. Quel luxe ! Alors ceux qui parlent de diminuer les durées d’indemnisation et les montant sont des idéologues du MEDEF ou des alliés de ceux-ci. Pendant ce temps-là, on ne parle pas des profits exorbitants de Hewlett- Packard qui va pour tant licencier 14 500 personnes, ni de Nestlé qui ferme des usines en France ni de LVMH, qui ferme la Samaritaine pendant 6 ans mettant sur le carreau tous les démonstrateurs- trices et tous les autres salariés en 2006.

Mais même là le MEDEF est mécontent il voulait que les Assedic qui assurent les paiements soient ceux qui contrôlent et radient les demandeurs d’emploi. On ne pouvait trouver mieux pour exonérer les patrons et réduire le déficit de l’Unedic !!!

Derrière ce qu’il appelle la cohésion sociale, le gouvernement veut faire faire des économies au régime d’assurance chômage : les demandeurs d’emploi radiés ou punis en seront éjectés, les autres auront tendance, par peur des sanctions, à accepter n’importe quel emploi et donc plus de précarité. Ce projet élude la réalité catastrophique du marché de l’emploi, et la responsabilité des entreprises qui licencient et précarisent pour augmenter leurs profits. Et elle prépare le terrain des négociations UNEDIC de l’automne, où le patronat cherchera à faire passer de nouvelles mesures drastiques contre les chômeurs, sous prétexte de « sauver l’UNEDIC ».

100 jours du gouvernement VILLEPIN : pour baisser les chiffres du chômage, virons les chômeurs !

Le gouvernement crée une nouvelle échelle de sanctions et démultiplie les punitions.

Le 1er Ministre Villepin s’est engagé – 100 jours pour l’emploi – le 5 septembre, on devrait voir : des dizaines de milliers de chômeurs en moins. Alors que le taux de chômage officiel a dépassé la barre des 10 % de la population active, le nombre réel des chômeurs est plus près des 5 millions que des 3 annoncés, pour réduire le nombre de chômeurs le gouvernement veut radier les privés d’emploi avec l’aide de 3 syndicats : CFDT, CGC, CFTC. Le gouvernement crée une nouvelle échelle de sanctions et démultiplie les punitions.

Le décret « sur le suivi de la recherche d’emploi » du gouvernement Villepin met en œuvre les articles 11 et 12 de la loi de cohésion sociale du 18 janvier 2005 dont la sortie a été retardée par la campagne du référendum sur la constitution européenne et devrait être appliqué à la rentrée.
La principale nouveauté du texte réside dans l’instauration d’une gradation des sanctions pouvant être infligées aux demandeurs d’emploi. L’objectif de cette gradation n’est pas d’adoucir la punition, mais au contraire de la rendre applicable et de la démultiplier. Le raisonnement est le suivant : le système fonctionne mal (le nombre de sanctions infligées par les agents de l’ANPE et de la Direction Départementale du Travail DDT est trop faible : 20 par mois et par département) et est donc trop indulgent avec les chômeurs. Alors le gouvernement s’engage à ce que les DDT traitent tous les dossiers transmis par les ANPE et les ASSEDIC en vue de sanctions et prévoit de placer les services de contrôle des DDT sous la responsabilité directe des préfets, qui seront plus à même de faire appliquer ses orientations.

Les motifs de punition seront toujours les mêmes : refus d’emploi, de formation, de convocation, de visite médicale, ou fausse déclaration. La recette est connue, les chômeurs ne recherchent pas vraiment de travail, ils refusent des emplois qu’ils pourraient occuper…Autrement dit, pour beaucoup, des fainéants ! Ce n’est pas nouveau, malheureusement, des gouvernements ont déjà utilisé ce pseudo-argument.

Exemple de ce que le chômeur risque :
– En cas de refus d’emploi, une réduction de 20 % des allocations pour une durée de deux à six mois et si il y a des refus répétés, on passe à 50 % de réduction, voire à la suppression définitive.
– Un demandeur d’emploi qui ne se présente pas à une convocation risque deux mois de suppression du revenu, et une suppression définitive si cela se répète.

Les radiations deviennent la panacée pour réduire le chômage. Mais même là, il va y avoir un problème : seulement 48 % des chômeurs sont indemnisés et en moyenne à 600 euros. Quel luxe ! Alors ceux qui parlent de diminuer les durées d’indemnisation et les montant sont des idéologues du MEDEF ou des alliés de ceux-ci. Pendant ce temps-là, on ne parle pas des profits exorbitants de Hewlett- Packard qui va pour tant licencier 14 500 personnes, ni de Nestlé qui ferme des usines en France ni de LVMH, qui ferme la Samaritaine pendant 6 ans mettant sur le carreau tous les démonstrateurs- trices et tous les autres salariés en 2006.

Mais même là le MEDEF est mécontent il voulait que les Assedic qui assurent les paiements soient ceux qui contrôlent et radient les demandeurs d’emploi. On ne pouvait trouver mieux pour exonérer les patrons et réduire le déficit de l’Unedic !!!

Derrière ce qu’il appelle la cohésion sociale, le gouvernement veut faire faire des économies au régime d’assurance chômage : les demandeurs d’emploi radiés ou punis en seront éjectés, les autres auront tendance, par peur des sanctions, à accepter n’importe quel emploi et donc plus de précarité. Ce projet élude la réalité catastrophique du marché de l’emploi, et la responsabilité des entreprises qui licencient et précarisent pour augmenter leurs profits. Et elle prépare le terrain des négociations UNEDIC de l’automne, où le patronat cherchera à faire passer de nouvelles mesures drastiques contre les chômeurs, sous prétexte de « sauver l’UNEDIC ».

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