Il est urgent de mettre en place de véritables mesures barrières contre le chômage, la précarité, la pauvreté et la misère !
Cette crise sanitaire a révélé et amplifié la crise sociale. Les plus touchés par la maladie, celles et ceux qui ont faim, qui ne peuvent plus faire face, sont bien évidemment, comme toujours les couches sociales les plus populaires.
Pour eux pas de télétravail, pas prime, mais des lignes de transports bondées !
Les mêmes en fait que ceux qui ont été indispensables ( et qui le reste), en plus du personnel soignant, ouvrier-e-s, chauffeurs-euses livreurs-euses, préparateurs-trices, éboueurs-euses, caissier-e-s, personnel de nettoyage, postier-e-s, auxiliaires de vie, éducateurs-trices, gardien-ne-s d’immeubles et pas les banquiers, les traders et les actionnaires.
Pas question de rajouter de la distanciation sociale à la distanciation physique !
Et si on prend en compte toutes les catégories de chômage, on va dépasser les 7 millions de chômeurs , la pauvreté va s ’étendre et dans le même temps pôle emploi réactive les services de contrôle, sans sanction pour l’instant mais ils se préparent à taper encore et encore.
Ils vont culpabiliser les victimes et faire payer ces crises aux plus faibles et aux plus fragiles.
Qu’il y ait des mesures d’accompagnement et de soutien pour les petites entreprises et les artisans est une bonne chose mais quid des individus ?
Il est temps de prendre des mesures que cette situation inédite a révélé et ne pas retourner au vieux monde d’injustice et d’exploitation.
Il faut augmenter les salaires, instituer un revenu minimum qui ne puisse être inférieur au seuil de pauvreté, mettre fin au contrôle social et donner de nouveaux droits aux salariés tout en préservant la planète, en favorisant un changement radical de partages des richesses produites et en inventant d’autres formes de consommation.
Il faut réduire la durée hebdomadaire du temps de travail, octroyer la retraite à taux plein à 60 ans maximum
Nous exigeons :
• Un emploi pour chacune et pour chacun correctement rémunéré
• L’indemnisation décente de toutes les formes de chômage
• L’interdiction des contrôles et des radiations
• L’annulation de la dernière convention d’assurance chômage
• Le maintien des droits existants au delà du 31 mai et durant toute la crise économique et sociale
• Une année blanche pour tous les chômeurs
Et pour le financement, prenons sur les dividendes aux actionnaires qui n’ont historiquement jamais été si importants, sur l’optimisation, l’évasion et la fraude fiscale, sur les profits et bénéfices des plus
riches qui se sont encore enrichis de façon éhontée quand on aurait crevé de faim dans nos quartiers sans l’intervention de militants et bénévoles qui ont fait vivre la solidarité.
L’Apeis
Villejuif, le 2 juini 2020
Il est urgent de mettre en place de véritables mesures barrières contre le chômage, la précarité, la pauvreté et la misère !
Cette crise sanitaire a révélé et amplifié la crise sociale. Les plus touchés par la maladie, celles et ceux qui ont faim, qui ne peuvent plus faire face, sont bien évidemment, comme toujours les couches sociales les plus populaires.
Pour eux pas de télétravail, pas prime, mais des lignes de transports bondées !
Les mêmes en fait que ceux qui ont été indispensables ( et qui le reste), en plus du personnel soignant, ouvrier-e-s, chauffeurs-euses livreurs-euses, préparateurs-trices, éboueurs-euses, caissier-e-s, personnel de nettoyage, postier-e-s, auxiliaires de vie, éducateurs-trices, gardien-ne-s d’immeubles et pas les banquiers, les traders et les actionnaires.
Pas question de rajouter de la distanciation sociale à la distanciation physique !
Et si on prend en compte toutes les catégories de chômage, on va dépasser les 7 millions de chômeurs , la pauvreté va s ’étendre et dans le même temps pôle emploi réactive les services de contrôle, sans sanction pour l’instant mais ils se préparent à taper encore et encore.
Ils vont culpabiliser les victimes et faire payer ces crises aux plus faibles et aux plus fragiles.
Qu’il y ait des mesures d’accompagnement et de soutien pour les petites entreprises et les artisans est une bonne chose mais quid des individus ?
Il est temps de prendre des mesures que cette situation inédite a révélé et ne pas retourner au vieux monde d’injustice et d’exploitation.
Il faut augmenter les salaires, instituer un revenu minimum qui ne puisse être inférieur au seuil de pauvreté, mettre fin au contrôle social et donner de nouveaux droits aux salariés tout en préservant la planète, en favorisant un changement radical de partages des richesses produites et en inventant d’autres formes de consommation.
Il faut réduire la durée hebdomadaire du temps de travail, octroyer la retraite à taux plein à 60 ans maximum
Nous exigeons :
• Un emploi pour chacune et pour chacun correctement rémunéré
• L’indemnisation décente de toutes les formes de chômage
• L’interdiction des contrôles et des radiations
• L’annulation de la dernière convention d’assurance chômage
• Le maintien des droits existants au delà du 31 mai et durant toute la crise économique et sociale
• Une année blanche pour tous les chômeurs
Et pour le financement, prenons sur les dividendes aux actionnaires qui n’ont historiquement jamais été si importants, sur l’optimisation, l’évasion et la fraude fiscale, sur les profits et bénéfices des plus
riches qui se sont encore enrichis de façon éhontée quand on aurait crevé de faim dans nos quartiers sans l’intervention de militants et bénévoles qui ont fait vivre la solidarité.
L’Apeis
Villejuif, le 2 juini 2020