Attal est aux ordres : de son patron actuel, Macron, et de son futur employeur (que l'on ne connait pas encore mais qui sera à n'en pas douter un grand patron du privé). Mais pour cela, il doit amplifier la casse des services publics et des droits des travailleurs.
Cela fait des années que nos « dirigeants » attaquent tous azimuts ce qui régit et encadre le travail en France : formation professionnelle, prud'hommes, médecine du travail, inspection du travail… Sans oublier leur réforme de la loi Travail qui voit le Code du travail devenir bien épais, non pas pour y intégrer de nouveaux droits mais des exclusions, des cas particuliers, des possibilités de contrats atypiques...
Et comme ils ont décidé d'y aller à fond, ils tapent dur sur les statuts des salariés, les retraites, l’accès égal au droit à la santé et bien évidemment sur les chômeurs.
Leurs arguments, c'est « l'obligation » de faire des économies et surtout, surtout, « d'inciter au retour à l'emploi ». Car chacun sait que les profiteurs se trouvent du côté des chômeurs, des malades, des handicapés, des pauvres et des précaires en général… et certainement pas chez les fraudeurs aux cotisations sociales, chez les milliardaires qui se débrouillent pour ne pas payer d'impôts et qui sont scandaleusement subventionné afin de verser des dividendes obscènes à leurs actionnaires !
Macron, Attal et Le Maire créent de la dette, puis semblent la découvrir, simulent la panique et s'empressent de tailler à la hache dans les dépenses du social, de la culture et de l'environnement.
Nos dirigeants font si bien leur boulot qu'ils font de mauvaises prévisions. Les résultats sont donc à côté, oups ! Vite, il leur faut sabrer les droits et prôner la rigueur pour, disent-ils, nos hôpitaux, notre école, notre police, notre justice, notre modèle social, pour « sauver » les retraites et tous ces secteurs en crise qui fonctionnent avec des ratés occasionnant des morts, fabriquant des pauvres, produisant des inégalités, créant de l'insécurité.
La réalité, c'est leur volonté de baisser les droits, de faire éclater les protections pour faire encore et toujours baisser le prix du travail et obliger les salariés à accepter n'importe quel emploi, dans n'importe quelles conditions et à n'importe quel salaire.
Alors ils peaufinent leurs arguments : il faut renforcer l'incitation au retour à l'emploi et, pour y parvenir, baisser les droits des plus précaires…
Pour masquer le message (de détresse), on tue les messagers.
Donc, fainéants de chômeurs, sachez que nous allons (pour la troisième fois consécutive en deux ans) durcir les conditions d’accès, réduire la durée d'indemnisation et baisser le montant des allocations, même si seulement 36 % des chômeurs sont indemnisés et qu'ils perçoivent en moyenne 1033 € par mois, pour lesquels ils ont par ailleurs cotisé.
Il faut que l'économie se porte bien ! Il convient donc de payer grassement grands patrons, actionnaires, grands bourgeois et leurs vassaux, quel qu’en soit le coût social, humain, environnemental.
Pour ces tristes personnages, tout justifie le profit, même le pire. Or rien n'est fatal. Nous sommes nombreux, donc nous sommes forts. Nous devons décider que cela suffit et imposer une autre société : solidaire, respectueuse, sociale.
« Quand l'ordre est injustice, le désordre est déjà un commencement de justice », disait Romain Rolland. À nous de gripper la machine ! Ces enfants gâtés irresponsables cassent nos droits, cassons leurs jouets.
Philippe Villechalane pour l'Apeis
Attal est aux ordres : de son patron actuel, Macron, et de son futur employeur (que l'on ne connait pas encore mais qui sera à n'en pas douter un grand patron du privé). Mais pour cela, il doit amplifier la casse des services publics et des droits des travailleurs.
Cela fait des années que nos « dirigeants » attaquent tous azimuts ce qui régit et encadre le travail en France : formation professionnelle, prud'hommes, médecine du travail, inspection du travail… Sans oublier leur réforme de la loi Travail qui voit le Code du travail devenir bien épais, non pas pour y intégrer de nouveaux droits mais des exclusions, des cas particuliers, des possibilités de contrats atypiques...
Et comme ils ont décidé d'y aller à fond, ils tapent dur sur les statuts des salariés, les retraites, l’accès égal au droit à la santé et bien évidemment sur les chômeurs.
Leurs arguments, c'est « l'obligation » de faire des économies et surtout, surtout, « d'inciter au retour à l'emploi ». Car chacun sait que les profiteurs se trouvent du côté des chômeurs, des malades, des handicapés, des pauvres et des précaires en général… et certainement pas chez les fraudeurs aux cotisations sociales, chez les milliardaires qui se débrouillent pour ne pas payer d'impôts et qui sont scandaleusement subventionné afin de verser des dividendes obscènes à leurs actionnaires !
Macron, Attal et Le Maire créent de la dette, puis semblent la découvrir, simulent la panique et s'empressent de tailler à la hache dans les dépenses du social, de la culture et de l'environnement.
Nos dirigeants font si bien leur boulot qu'ils font de mauvaises prévisions. Les résultats sont donc à côté, oups ! Vite, il leur faut sabrer les droits et prôner la rigueur pour, disent-ils, nos hôpitaux, notre école, notre police, notre justice, notre modèle social, pour « sauver » les retraites et tous ces secteurs en crise qui fonctionnent avec des ratés occasionnant des morts, fabriquant des pauvres, produisant des inégalités, créant de l'insécurité.
La réalité, c'est leur volonté de baisser les droits, de faire éclater les protections pour faire encore et toujours baisser le prix du travail et obliger les salariés à accepter n'importe quel emploi, dans n'importe quelles conditions et à n'importe quel salaire.
Alors ils peaufinent leurs arguments : il faut renforcer l'incitation au retour à l'emploi et, pour y parvenir, baisser les droits des plus précaires…
Pour masquer le message (de détresse), on tue les messagers.
Donc, fainéants de chômeurs, sachez que nous allons (pour la troisième fois consécutive en deux ans) durcir les conditions d’accès, réduire la durée d'indemnisation et baisser le montant des allocations, même si seulement 36 % des chômeurs sont indemnisés et qu'ils perçoivent en moyenne 1033 € par mois, pour lesquels ils ont par ailleurs cotisé.
Il faut que l'économie se porte bien ! Il convient donc de payer grassement grands patrons, actionnaires, grands bourgeois et leurs vassaux, quel qu’en soit le coût social, humain, environnemental.
Pour ces tristes personnages, tout justifie le profit, même le pire. Or rien n'est fatal. Nous sommes nombreux, donc nous sommes forts. Nous devons décider que cela suffit et imposer une autre société : solidaire, respectueuse, sociale.
« Quand l'ordre est injustice, le désordre est déjà un commencement de justice », disait Romain Rolland. À nous de gripper la machine ! Ces enfants gâtés irresponsables cassent nos droits, cassons leurs jouets.
Philippe Villechalane pour l'Apeis