Quel avenir ?

Les Jeux sont faits !

4.-pedalo

J'aime bien regarder le sport, les compétitions, les matchs et, avec les JO, on est servi ! Mais une petite amertume me gagne… Déjà, les matchs de foot j'aime un peu moins depuis que les stades ne s'appellent plus Raymond Kopa ou Jean-Pierre Adams mais Groupama ou Orange ; le Tour de France me passionne moins depuis que les équipes sont organisées comme des sections aux ordres et que les oreillettes laissent moins de place aux possibles surprises.

Vous remarquerez que les classements des équipes correspondent un peu trop souvent à leur budget, même si une exception n'est pas exclue, comme c'est le cas cette année avec le Stade brestois qui sera en Ligue des champions.

Bon, oui, je me suis laissé emporter par l'ambiance, la liesse, la bonne humeur, la parenthèse joyeuse et un peu hors-sol de cette courte période olympique. Faut dire que nous avons eu notre quota d'angoisses, de colères et d'énervements.

Les commentateurs - c'est leur boulot et même leur mission - ne tarissaient pas d'éloges : sur la beauté des sites, sur l'organisation extra, sur le bonheur, l'extase des athlètes et du public. Macron a eu sa trêve politique grâce à la trêve olympique (même si les guerres, elles, n'ont pas connues de trêve). Le voir lécher la pomme à tous les médaillés comme s'ils partageaient quelque chose, que c'était aussi un peu grâce à lui, m'a un brin énervé.

Moi, mon côté subversif (j'espère qu'ils vont pas me ficher S...) me fait m'enthousiasmer quand un petit gagne contre un puissant, quand on sent qu'une femme ou un homme va au-delà de ses possibles, quand il y a des gestes et des attitudes de solidarité et d'empathie.

« L'important c'est de participer » dit la phrase connue pour définir l'esprit des JO. Mais elle n’a peut-être pas tout à fait la même signification pour un athlète de Hong Kong qui palpe près de 800 000 € pour une médaille d'or, ceux qui auront un appartement ou une rente mensuelle à vie et d'autres qui ne toucheront rien.

Ce qui me chagrine, c'est le peu de traitement médiatique des côtés sombres qui entourent ces Jeux. D'abord les ouvriers morts ou blessés sur les chantiers olympiques, souvent « sans-papiers » donc pas comptabilisés dans les statistiques ; les étudiants des CROUS sommés de vider les lieux pour laisser leur place ; les personnes sans domicile fixe exfiltrées et parfois pris en charge (hébergement et repas) mais « Attention, les prévient-t-on. Après les Jeux, retour sur vos cartons »...

Et puis les bénévoles qui ont remplacé de possibles salariés ; des travailleurs premiers de cordée dans la tenue de cette belle fête au Smic, les assignés à résidence, les pubs toutes pourries de sponsors qui ne partagent pas une parcelle des valeurs de l'olympisme. Et lorsqu’on félicite les forces de l'ordre, on oublie trop souvent les agents des services publics qui ont rempli leur mission et contribué à faire tenir l'édifice.

Enfin, les nuisances de l'organisation pour des habitants, des salariés, des usagers, ça compte, ne vous en déplaise ! Et le dire ne fait pas de nous des « anti-france » 

« Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j'apprends » a dit Nelson Mandela. Et ça a plus de gueule que « Plus vite, plus haut, plus fort » !

Bon, maintenant rien ne va plus : Macron, si tu ne veux pas remporter la médaille du plus mauvais joueur, il est temps de nommer Lucie Castets Première ministre !

 

 

 

Les Jeux sont faits !

J'aime bien regarder le sport, les compétitions, les matchs et, avec les JO, on est servi ! Mais une petite amertume me gagne… Déjà, les matchs de foot j'aime un peu moins depuis que les stades ne s'appellent plus Raymond Kopa ou Jean-Pierre Adams mais Groupama ou Orange ; le Tour de France me passionne moins depuis que les équipes sont organisées comme des sections aux ordres et que les oreillettes laissent moins de place aux possibles surprises.

Vous remarquerez que les classements des équipes correspondent un peu trop souvent à leur budget, même si une exception n'est pas exclue, comme c'est le cas cette année avec le Stade brestois qui sera en Ligue des champions.

Bon, oui, je me suis laissé emporter par l'ambiance, la liesse, la bonne humeur, la parenthèse joyeuse et un peu hors-sol de cette courte période olympique. Faut dire que nous avons eu notre quota d'angoisses, de colères et d'énervements.

Les commentateurs - c'est leur boulot et même leur mission - ne tarissaient pas d'éloges : sur la beauté des sites, sur l'organisation extra, sur le bonheur, l'extase des athlètes et du public. Macron a eu sa trêve politique grâce à la trêve olympique (même si les guerres, elles, n'ont pas connues de trêve). Le voir lécher la pomme à tous les médaillés comme s'ils partageaient quelque chose, que c'était aussi un peu grâce à lui, m'a un brin énervé.

Moi, mon côté subversif (j'espère qu'ils vont pas me ficher S...) me fait m'enthousiasmer quand un petit gagne contre un puissant, quand on sent qu'une femme ou un homme va au-delà de ses possibles, quand il y a des gestes et des attitudes de solidarité et d'empathie.

« L'important c'est de participer » dit la phrase connue pour définir l'esprit des JO. Mais elle n’a peut-être pas tout à fait la même signification pour un athlète de Hong Kong qui palpe près de 800 000 € pour une médaille d'or, ceux qui auront un appartement ou une rente mensuelle à vie et d'autres qui ne toucheront rien.

Ce qui me chagrine, c'est le peu de traitement médiatique des côtés sombres qui entourent ces Jeux. D'abord les ouvriers morts ou blessés sur les chantiers olympiques, souvent « sans-papiers » donc pas comptabilisés dans les statistiques ; les étudiants des CROUS sommés de vider les lieux pour laisser leur place ; les personnes sans domicile fixe exfiltrées et parfois pris en charge (hébergement et repas) mais « Attention, les prévient-t-on. Après les Jeux, retour sur vos cartons »...

Et puis les bénévoles qui ont remplacé de possibles salariés ; des travailleurs premiers de cordée dans la tenue de cette belle fête au Smic, les assignés à résidence, les pubs toutes pourries de sponsors qui ne partagent pas une parcelle des valeurs de l'olympisme. Et lorsqu’on félicite les forces de l'ordre, on oublie trop souvent les agents des services publics qui ont rempli leur mission et contribué à faire tenir l'édifice.

Enfin, les nuisances de l'organisation pour des habitants, des salariés, des usagers, ça compte, ne vous en déplaise ! Et le dire ne fait pas de nous des « anti-france » 

« Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j'apprends » a dit Nelson Mandela. Et ça a plus de gueule que « Plus vite, plus haut, plus fort » !

Bon, maintenant rien ne va plus : Macron, si tu ne veux pas remporter la médaille du plus mauvais joueur, il est temps de nommer Lucie Castets Première ministre !

 

 

 

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