Pour satisfaire les actionnaires et augmenter sans cesse et sans limite leurs profits, les grands patrons ne cessent de licencier, délocaliser, précariser et les profiteurs et même les fraudeurs seraient ces salariés que l’on prive d’emploi et très vite de revenu décent.
Mais également de place, de rôle, d’utilité sociale. On les infantilise, les convoquent, les contrôlent, les radient.
Ils ne sont pas seuls ces pauvres patrons, Macron travaille, lui, pour faire baisser le prix du travail et dans le même temps casser toutes les solidarités ; loi travail, baisse des droits et pression sur les chômeurs, les étudiants, les salariés, les retraités et bien évidemment comme toujours sur les plus fragiles.
Cela va se traduire par un renforcement de ces contrôles et même d’un carnet de bord, un peu comme les « tricards » du siècle dernier…
Mais de qui se moque-t-on ? Il y à près de 6 millions de chômeurs et au maximum 300.000 emplois réellement disponibles. Et s’il est vrai que certains sont découragés à force de non-réponses, de refus, de portes fermées, ce n’est pas de contrôle et de sanctions dont nous avons besoin mais de réel accompagnement, de véritable formation.
En revanche rien de vraiment concret pour les vrais fraudeurs de l’évasion et des optimisations fiscales, pour les milliards de non paiement de cotisations sociales.
Remplacer la cotisation sociale, salaire différé, qui permet une certaine cohésion de la société au travers le service public, par la C.S.G. donc par l’impôt c’est pouvoir le jour voulu, et ils le voudront, dire, qu’il s’agit d’une allocation de solidarité, et qu’elle elle va donc devenir une allocation différentielle. Qui prend en compte les revenus du ménage dans les calculs et pas seulement le revenu individuel.
Nous revendiquons l’indemnisation de toutes les formes de chômage et de précarité.
Que les droits ouverts soient individuels.
Que nous soyons consultés sur les questions qui nous concernent.
L’arrêt des radiations autres que pour retour à l’emploi et un véritable droit de recours.
Philippe Villechalane
Porte parole de l’Apeis
Villejuif le 28 mars 2018.
Pour satisfaire les actionnaires et augmenter sans cesse et sans limite leurs profits, les grands patrons ne cessent de licencier, délocaliser, précariser et les profiteurs et même les fraudeurs seraient ces salariés que l’on prive d’emploi et très vite de revenu décent.
Mais également de place, de rôle, d’utilité sociale. On les infantilise, les convoquent, les contrôlent, les radient.
Ils ne sont pas seuls ces pauvres patrons, Macron travaille, lui, pour faire baisser le prix du travail et dans le même temps casser toutes les solidarités ; loi travail, baisse des droits et pression sur les chômeurs, les étudiants, les salariés, les retraités et bien évidemment comme toujours sur les plus fragiles.
Cela va se traduire par un renforcement de ces contrôles et même d’un carnet de bord, un peu comme les « tricards » du siècle dernier…
Mais de qui se moque-t-on ? Il y à près de 6 millions de chômeurs et au maximum 300.000 emplois réellement disponibles. Et s’il est vrai que certains sont découragés à force de non-réponses, de refus, de portes fermées, ce n’est pas de contrôle et de sanctions dont nous avons besoin mais de réel accompagnement, de véritable formation.
En revanche rien de vraiment concret pour les vrais fraudeurs de l’évasion et des optimisations fiscales, pour les milliards de non paiement de cotisations sociales.
Remplacer la cotisation sociale, salaire différé, qui permet une certaine cohésion de la société au travers le service public, par la C.S.G. donc par l’impôt c’est pouvoir le jour voulu, et ils le voudront, dire, qu’il s’agit d’une allocation de solidarité, et qu’elle elle va donc devenir une allocation différentielle. Qui prend en compte les revenus du ménage dans les calculs et pas seulement le revenu individuel.
Nous revendiquons l’indemnisation de toutes les formes de chômage et de précarité.
Que les droits ouverts soient individuels.
Que nous soyons consultés sur les questions qui nous concernent.
L’arrêt des radiations autres que pour retour à l’emploi et un véritable droit de recours.
Philippe Villechalane
Porte parole de l’Apeis
Villejuif le 28 mars 2018.