« Gauche, droite », « Gauche, droite ».

François Rebsamen n’est ni Ministre du travail, ni de l’emploi, pas plus que celui du dialogue social, mais bel et bien le Ministre du chômage et qui dit chômage ne dit évidemment pas chômeurs.

Les chômeurs doivent chercher des emplois fantômes, faire- semblant, donner des gages, accepter n’importe quoi à n’importe quelles conditions, voilà les seules mesures dont est capable François Rebsamen !
Obligation de résultats ou a minima, de preuves, de tentatives, d’essais, sinon le couperet tombe, plus tôt, plus fort, plus stigmatisant, plus excluant : la radiation.
Renforcer le contrôle des chômeurs, stigmatiser les victimes, c’est plus facile que de s’attaquer aux fraudes patronales, plus simple que d’embaucher des inspecteurs du travail contre le travail non déclaré et pour la sécurité des salariés.
Voilà la mission que le Ministre donne à Pôle-emploi : vérifiez, sanctionnez, radiez. Quand on vous le disait, il y a des mois déjà, nous n’étions que des trublions.
D’autant que c’est connu, la fraude aux allocations existe mais est marginale. Il y a bien autre chose derrière cette déclaration : il faut tout de même faire passer la pilule amère des petits salaires et de toutes les formes de précarité auprès des salariés.
La première mesure que devrait prendre François Rebsamen au pays de l’égalité, c’est d’immédiatement démissionner pour absence totale de résultats et même de tentatives ou d’essais, l’exemplarité ça existe, non ?

Après les déclarations d’amour de Manuel Valls aux patrons et aux entreprises, après qu’il s’est fait applaudir debout par la Medef, après le pacte de responsabilité sociale et les 30 milliards de cadeaux, après la reculade sur le logement, il entend poursuivre avec le travail du dimanche.
Pas de rêve, d’utopie, de volonté d’essayer de faire autrement, pas de tentative de réelle alternative, non rien que le sacro saint- principe de réalisme, à la botte de la finance et des actionnaires.
Mais de toute façon qu’est-ce qu’ils en savent du chômage, du mal logement, de l’absence de soins, de la précarité, de la pauvreté, de la misère ?

Le samedi 6 décembre aura lieu la 12e édition de la manifestation contre le chômage et la précarité à 14 H, place de Stalingrad à Paris, ce serait le bon moment, non ?

Villejuif le 03 décembre 2014.
Philippe Villechalane
Porte parole de l’Apeis

« Gauche, droite », « Gauche, droite ».

François Rebsamen n’est ni Ministre du travail, ni de l’emploi, pas plus que celui du dialogue social, mais bel et bien le Ministre du chômage et qui dit chômage ne dit évidemment pas chômeurs.

Les chômeurs doivent chercher des emplois fantômes, faire- semblant, donner des gages, accepter n’importe quoi à n’importe quelles conditions, voilà les seules mesures dont est capable François Rebsamen !
Obligation de résultats ou a minima, de preuves, de tentatives, d’essais, sinon le couperet tombe, plus tôt, plus fort, plus stigmatisant, plus excluant : la radiation.
Renforcer le contrôle des chômeurs, stigmatiser les victimes, c’est plus facile que de s’attaquer aux fraudes patronales, plus simple que d’embaucher des inspecteurs du travail contre le travail non déclaré et pour la sécurité des salariés.
Voilà la mission que le Ministre donne à Pôle-emploi : vérifiez, sanctionnez, radiez. Quand on vous le disait, il y a des mois déjà, nous n’étions que des trublions.
D’autant que c’est connu, la fraude aux allocations existe mais est marginale. Il y a bien autre chose derrière cette déclaration : il faut tout de même faire passer la pilule amère des petits salaires et de toutes les formes de précarité auprès des salariés.
La première mesure que devrait prendre François Rebsamen au pays de l’égalité, c’est d’immédiatement démissionner pour absence totale de résultats et même de tentatives ou d’essais, l’exemplarité ça existe, non ?

Après les déclarations d’amour de Manuel Valls aux patrons et aux entreprises, après qu’il s’est fait applaudir debout par la Medef, après le pacte de responsabilité sociale et les 30 milliards de cadeaux, après la reculade sur le logement, il entend poursuivre avec le travail du dimanche.
Pas de rêve, d’utopie, de volonté d’essayer de faire autrement, pas de tentative de réelle alternative, non rien que le sacro saint- principe de réalisme, à la botte de la finance et des actionnaires.
Mais de toute façon qu’est-ce qu’ils en savent du chômage, du mal logement, de l’absence de soins, de la précarité, de la pauvreté, de la misère ?

Le samedi 6 décembre aura lieu la 12e édition de la manifestation contre le chômage et la précarité à 14 H, place de Stalingrad à Paris, ce serait le bon moment, non ?

Villejuif le 03 décembre 2014.
Philippe Villechalane
Porte parole de l’Apeis

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