Depuis cinquante ans les mêmes recettes, les mêmes antiennes.

Pour ne surtout pas toucher aux dividendes, fruits du labeur de la classe ouvrière, pour ne pas remettre en cause le sacro-saint libéralisme, pour asseoir la concurrence de tous et de toutes contre tous et toutes, pour poursuivre l'accumulation des richesses, le pillage continue.

Ce gouvernement de millionnaires s'attaque à ce qui reste de nos droits. Ils n'envisageront jamais, sauf si on les y oblige, à revoir l'assiette de cotisation pour permettre à chacun, chacune, de vivre à peu près dignement sans s'entendre dire un jour « Vous êtes en fin de droit ».

Rien ne résiste à leur appétit vorace, rien ne doit subsister que leurs intérêts privés.

Voilà qu'ils s’apprêtent à supprimer les ASS dont la création dans les années 80 était déjà un pur scandale. Ils veulent supprimer à 300 000 personnes 545,10 € par mois(18,17 € par jour) pour les basculer dans un système qui protège encore moins : le RSA pour ceux qui pourront y prétendre et qui seront obligé d'avoir quinze heures d'activités par semaine afin de toucher ces quelques subsides.

En l'absence de mobilisations importantes sur ces sujets-là, le gouvernement, les puissants, ont les coudées franches pour accroître pauvreté et exclusion.

Comment ne pas comparer ces énièmes attaques sur nos droits avec les chiffres de la Fondation Abbé Pierre qui annonce 4 millions et demi de mal logés, 300 000 personnes sans domicile fixes recensées, 9 millions et demi de personnes sous le seuil de pauvreté.

Non, vous ne nous ferez pas croire que c'est en indemnisant moins les demandeurs d'emploi que vous créerez les conditions pour qu'ils retrouvent un emploi !

En vérité, nous assistons à une campagne idéologique de grande ampleur afin de maintenir la culpabilité dans le camp des chômeurs et des salariés, à la seule fin d'accroitre vos richesses et d'étendre misère et pauvreté sur l'ensemble de notre peuple.

Rien ne justifie, aujourd'hui, de tels reculs. Nous voyons l'émanation d'un système à l'anglo-saxonne dont nous ne voulons pas !

Tant qu'il nous restera un souffle de vie, nous combattrons votre système et nous nous battrons pour un autre modèle de société dans lequel personne ne sera méprisé, tous et toutes seront reconnus et respectés pour ce qu'ils sont : des êtres humains.

Apeis de Bègles, février 2024

Depuis cinquante ans les mêmes recettes, les mêmes antiennes.

Pour ne surtout pas toucher aux dividendes, fruits du labeur de la classe ouvrière, pour ne pas remettre en cause le sacro-saint libéralisme, pour asseoir la concurrence de tous et de toutes contre tous et toutes, pour poursuivre l'accumulation des richesses, le pillage continue.

Ce gouvernement de millionnaires s'attaque à ce qui reste de nos droits. Ils n'envisageront jamais, sauf si on les y oblige, à revoir l'assiette de cotisation pour permettre à chacun, chacune, de vivre à peu près dignement sans s'entendre dire un jour « Vous êtes en fin de droit ».

Rien ne résiste à leur appétit vorace, rien ne doit subsister que leurs intérêts privés.

Voilà qu'ils s’apprêtent à supprimer les ASS dont la création dans les années 80 était déjà un pur scandale. Ils veulent supprimer à 300 000 personnes 545,10 € par mois(18,17 € par jour) pour les basculer dans un système qui protège encore moins : le RSA pour ceux qui pourront y prétendre et qui seront obligé d'avoir quinze heures d'activités par semaine afin de toucher ces quelques subsides.

En l'absence de mobilisations importantes sur ces sujets-là, le gouvernement, les puissants, ont les coudées franches pour accroître pauvreté et exclusion.

Comment ne pas comparer ces énièmes attaques sur nos droits avec les chiffres de la Fondation Abbé Pierre qui annonce 4 millions et demi de mal logés, 300 000 personnes sans domicile fixes recensées, 9 millions et demi de personnes sous le seuil de pauvreté.

Non, vous ne nous ferez pas croire que c'est en indemnisant moins les demandeurs d'emploi que vous créerez les conditions pour qu'ils retrouvent un emploi !

En vérité, nous assistons à une campagne idéologique de grande ampleur afin de maintenir la culpabilité dans le camp des chômeurs et des salariés, à la seule fin d'accroitre vos richesses et d'étendre misère et pauvreté sur l'ensemble de notre peuple.

Rien ne justifie, aujourd'hui, de tels reculs. Nous voyons l'émanation d'un système à l'anglo-saxonne dont nous ne voulons pas !

Tant qu'il nous restera un souffle de vie, nous combattrons votre système et nous nous battrons pour un autre modèle de société dans lequel personne ne sera méprisé, tous et toutes seront reconnus et respectés pour ce qu'ils sont : des êtres humains.

Apeis de Bègles, février 2024

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