Quel avenir ?

Chômage ; ça grimpe sans répit !

Fin mai le nombre supplémentaires de chômeurs pour la catégorie A est de 24.800 soit + 0, 7 % sur un an pour atteindre 3.388.900 femmes et hommes.

Pour les catégories A, B, et C le nombre atteint 5.320.000 chômeurs, + 34.300 et pour les catégories A, B, C, D et E on arrive aux 6 millions avec les DOM qui sont souvent oubliés dans les chiffres officiels, allez savoir pourquoi.

Aucune catégorie n’échappe à la catastrophe, pour les moins de 25 ans, l’augmentation est de 0,4 %, pour les chômeurs de longue durée c’est + 1, 8%.

Il est de combien LE chiffre total, si on y ajoute, les radiés, les découragés, les non inscrits ? Et même sans cela on arrive à un taux de chômage de 10, 1 %, abyssal !

Rebsamen à une méthode toute particulière de lutter contre le chômage, à vous de juger de son efficacité… Il ne commente pas les chiffres mensuels, ce qui n’empêche pas que pour le mois de mai 24.800 femmes, hommes, familles, voient leurs vies basculées.

Quand à Valls, Premier Ministre, il s’acharne à travailler son image de gauche, il martèle qu’il l’est de gauche, soit, et alors ? Qu’est-ce que ça peut bien faire à celles et ceux, qui demain, après demain au mieux vont être dans les pires difficultés ?

Et puis de façon pragmatique plutôt que de dire, le mieux ce serait de faire, et là on est loin des valeurs de gauche sur la protection sociale, sur la mesure d’égalité que devrait être un vrai et grand service public.
Non il s’obstine à détricoter toutes les mailles du filet de cette protection sociale, demandez à celles et ceux qui ont à faire quotidiennement à Pôle emploi, à la CAF, à la sécu, à la CNAV…

Le gouvernement vient d’agréer une convention Unedic qui met à mal le statut des précaires que sont les intermittents, il se devait de ne pas le faire, y compris en s’appuyant sur les syndicats qui ne signent pas systématiquement avec le patronat et le Medef.

Faut-il rappeler à Valles et Rebsamen que le chômage est bien autre chose que des chiffres, des courbes et des pourcentages ? Il semble que oui, ce sont des vies en miettes, des urgences, et du désespoir, messieurs !

Villejuif le 27 juin 2014
Philippe Villechalane,
Porte parole de l’Apeis

Chômage ; ça grimpe sans répit !

Fin mai le nombre supplémentaires de chômeurs pour la catégorie A est de 24.800 soit + 0, 7 % sur un an pour atteindre 3.388.900 femmes et hommes.

Pour les catégories A, B, et C le nombre atteint 5.320.000 chômeurs, + 34.300 et pour les catégories A, B, C, D et E on arrive aux 6 millions avec les DOM qui sont souvent oubliés dans les chiffres officiels, allez savoir pourquoi.

Aucune catégorie n’échappe à la catastrophe, pour les moins de 25 ans, l’augmentation est de 0,4 %, pour les chômeurs de longue durée c’est + 1, 8%.

Il est de combien LE chiffre total, si on y ajoute, les radiés, les découragés, les non inscrits ? Et même sans cela on arrive à un taux de chômage de 10, 1 %, abyssal !

Rebsamen à une méthode toute particulière de lutter contre le chômage, à vous de juger de son efficacité… Il ne commente pas les chiffres mensuels, ce qui n’empêche pas que pour le mois de mai 24.800 femmes, hommes, familles, voient leurs vies basculées.

Quand à Valls, Premier Ministre, il s’acharne à travailler son image de gauche, il martèle qu’il l’est de gauche, soit, et alors ? Qu’est-ce que ça peut bien faire à celles et ceux, qui demain, après demain au mieux vont être dans les pires difficultés ?

Et puis de façon pragmatique plutôt que de dire, le mieux ce serait de faire, et là on est loin des valeurs de gauche sur la protection sociale, sur la mesure d’égalité que devrait être un vrai et grand service public.
Non il s’obstine à détricoter toutes les mailles du filet de cette protection sociale, demandez à celles et ceux qui ont à faire quotidiennement à Pôle emploi, à la CAF, à la sécu, à la CNAV…

Le gouvernement vient d’agréer une convention Unedic qui met à mal le statut des précaires que sont les intermittents, il se devait de ne pas le faire, y compris en s’appuyant sur les syndicats qui ne signent pas systématiquement avec le patronat et le Medef.

Faut-il rappeler à Valles et Rebsamen que le chômage est bien autre chose que des chiffres, des courbes et des pourcentages ? Il semble que oui, ce sont des vies en miettes, des urgences, et du désespoir, messieurs !

Villejuif le 27 juin 2014
Philippe Villechalane,
Porte parole de l’Apeis

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