Ce qui était mieux avant, c'est qu'ont étaient plus jeunes...
Et aussi peut-être que l'on ne se souvient plus des problèmes et des crises...
Ça me fait penser à une histoire : « Il y a des années, quand j'écoutais Radio Nostalgie, je trouvais que c'était ringard, ils ne passaient que des vieux trucs, maintenant c'est bien... »
Facebook, qui est le média social des vieux, publie des tonnes de trucs sur le passé : « T'es un ancien si… », « Conte ancien », « Paris de mes amours », « Vie quotidienne en France d'antan », « Belle époque », « 30 glorieuses », « On se souviens », « Sous le ciel de Paris », « Histoire ancienne », « Rétrospective française » « Les belles mécaniques d'hier et d'aujourd'hui », etc, etc.
Des tas de photos, parfois magnifiques, du Paris des années 40 à 80, la même chose pour des films et pour la musique, des photos de voitures, d'objets en tous genres avec des commentaires comme « Vous avez connu » et des poncifs sur le « C'était mieux avant », « C'était le temps de la gentillesse », « de l'insouciance », mais ça me fait demander ce que ça révèle.
J'ai l'impression que cela alimente la fatalité, le désespoir, l'angoisse, et que ça idéalise un passé qui n'a jamais existé. Cela permet de dire qu'un retour à des valeurs d'avant est nécessaire. Des valeurs qui n'ont pas existé non plus.
Je ne sais pas si c'est orchestré pour faire avancer le populisme ou si c'est déjà un effet de la progression de ce populisme...Ce qui est certain, c'est que les réactionnaires de tous poils (et on n'en manque pas) exaltent les temps anciens, comme pour mieux dénigrer notre présent.
Quand les savants et les sachants, les intellectuels sont moqués par des spécialistes de... la communication ou de quedalle ; quand les tenants des différents pouvoirs (économique, politique et médiatique) s'arrogent le droit de remettre en cause les travaux des scientifiques parce que leurs conclusions ne les satisfont pas et contredisent leurs conneries. Comme cet homme politique qui déclare que le Giec exagère un peu, alors qu'il n'a aucune connaissance scientifique sur le climat et le réchauffement… mais cela pourrait remettre en cause son projet et ses déclarations sur tel ou tel sujet.
Cela n'augure rien de bon quand le passé devient une référence plus importante que le présent et l'avenir ; que l'Histoire, la science, la vérité ne signifient plus rien pour certains ; que les climato-sceptiques concurrencent les platistes…
Le présent et l'avenir sont tellement peu réjouissants que beaucoup préfèrent ne rien voir et ne rien entendre, quand d'autres préfèrent inventer ce qui les arrange. Certains se raccrochent à des périodes rassurantes, moins anxiogènes, comme à des doudous. Mais c'est le présent que nous vivons et l'avenir que nous devons penser. Il ne nous reste plus qu'à faire nombre et nous mobiliser pour un monde qui vaille le coup.
«Quand la vérité n'est pas libre, la liberté n'est pas vraie » - Jacques Prévert
Ce qui était mieux avant, c'est qu'ont étaient plus jeunes...
Et aussi peut-être que l'on ne se souvient plus des problèmes et des crises...
Ça me fait penser à une histoire : « Il y a des années, quand j'écoutais Radio Nostalgie, je trouvais que c'était ringard, ils ne passaient que des vieux trucs, maintenant c'est bien... »
Facebook, qui est le média social des vieux, publie des tonnes de trucs sur le passé : « T'es un ancien si… », « Conte ancien », « Paris de mes amours », « Vie quotidienne en France d'antan », « Belle époque », « 30 glorieuses », « On se souviens », « Sous le ciel de Paris », « Histoire ancienne », « Rétrospective française » « Les belles mécaniques d'hier et d'aujourd'hui », etc, etc.
Des tas de photos, parfois magnifiques, du Paris des années 40 à 80, la même chose pour des films et pour la musique, des photos de voitures, d'objets en tous genres avec des commentaires comme « Vous avez connu » et des poncifs sur le « C'était mieux avant », « C'était le temps de la gentillesse », « de l'insouciance », mais ça me fait demander ce que ça révèle.
J'ai l'impression que cela alimente la fatalité, le désespoir, l'angoisse, et que ça idéalise un passé qui n'a jamais existé. Cela permet de dire qu'un retour à des valeurs d'avant est nécessaire. Des valeurs qui n'ont pas existé non plus.
Je ne sais pas si c'est orchestré pour faire avancer le populisme ou si c'est déjà un effet de la progression de ce populisme...Ce qui est certain, c'est que les réactionnaires de tous poils (et on n'en manque pas) exaltent les temps anciens, comme pour mieux dénigrer notre présent.
Quand les savants et les sachants, les intellectuels sont moqués par des spécialistes de... la communication ou de quedalle ; quand les tenants des différents pouvoirs (économique, politique et médiatique) s'arrogent le droit de remettre en cause les travaux des scientifiques parce que leurs conclusions ne les satisfont pas et contredisent leurs conneries. Comme cet homme politique qui déclare que le Giec exagère un peu, alors qu'il n'a aucune connaissance scientifique sur le climat et le réchauffement… mais cela pourrait remettre en cause son projet et ses déclarations sur tel ou tel sujet.
Cela n'augure rien de bon quand le passé devient une référence plus importante que le présent et l'avenir ; que l'Histoire, la science, la vérité ne signifient plus rien pour certains ; que les climato-sceptiques concurrencent les platistes…
Le présent et l'avenir sont tellement peu réjouissants que beaucoup préfèrent ne rien voir et ne rien entendre, quand d'autres préfèrent inventer ce qui les arrange. Certains se raccrochent à des périodes rassurantes, moins anxiogènes, comme à des doudous. Mais c'est le présent que nous vivons et l'avenir que nous devons penser. Il ne nous reste plus qu'à faire nombre et nous mobiliser pour un monde qui vaille le coup.
«Quand la vérité n'est pas libre, la liberté n'est pas vraie » - Jacques Prévert