Quel avenir ?

Familles mal-logées ou à la rue… RESISTANCE !

Les foyers, et les hôtels sont pleins, les marchands de sommeil font fortune, et de plus en plus de personnes et de familles sont hébergées par leurs parents ou leurs amis.

Les foyers de travailleurs migrants se dégradent dans l’indifférence générale. Les travailleurs sociaux ne peuvent plus répondre aux urgences des familles et des personnes à la rue, tout comme les associations de lutte des mal-logés, de précaires, de locataires ou humanitaires.
Personne ne devrait être à la rue, sans un chez soi, personne ne devrait s’habituer à voir des hommes, des femmes, des enfants sans un toit au dessus de la tête, sans un endroit où on est protégé du froid, de la honte, de la peur et aussi du regard des autres. Ces regards qui font violence à son égalité, à sa dignité, ces regards qui ne disent pas l’individualisme que représente le fait d’accepter cette misère pour les autres, son impuissance ou pire son indifférence.

Une situation intolérable

Chaque année des dizaines de milliers de familles sont expulsées, violemment, de leur logement, souvent à cause de factures en retard, ces factures qui s’accumulent parce que le chômage ou la précarité ne permettent pas de payer un loyer.
Il y a déjà dans notre pays des dizaines, des centaines de milliers de personnes sans domicile fixe, dont des milliers d’enfants, 550 000 femmes et hommes, dont 50 000 enfants vivent dans des hôtels et des meublés, 150 000 vivent dans des caravanes et 1, 6 millions sont dans des logements sans douche et sans toilettes. Il faut tout faire pour que les familles, les hommes, les femmes puissent rester dans leur logement, car la réparation de la violence sociale coûte plus cher que la prévention de la pauvreté.

Pourquoi ?

Les Préfets ont permis en 2003 l’expulsion manu militari de 21 500 familles en France dont 14 800 en Ile de France. En 1992, ils avaient autorisé 12 160 expulsions en France et 6 905 en Île de France. Les expulsions ont doublé depuis 12 ans ! Les jugements d’expulsion, environ 100 000 par an, sont rendus à la chaîne par les tribunaux sans aucune considération pour les familles en situation de grande précarité, sans même accorder les délais jusqu’au relogement, mesure prévue par la loi.

Les causes sont connues : politiques publiques favorisant la spéculation et la flambée immobilières, insuffisance de logements sociaux, élimination des locations privées bon marché (loi de 48, garnis, chambres de bonne,…), démolition de logements sociaux, déconventionnement de milliers de logements HLM, fragilisation des statuts des locataires, et des profits de plus en plus élevés réalisés par les bailleurs privés.

Tandis que 2 millions de ménages sont demandeurs d’un logement social en France, dont 400 000 en Île de France, le gouvernement accélère les réformes libérales alimentant ainsi la crise du logement. Il faut réagir ensemble, nombreux et solidaires face à cette offensive sans précédent contre les mal-logés, les sans-logis et les locataires de logements privés comme de logements sociaux !

Fabien Bonnassieux

Nous exigeons :
• le relogement immédiat des femmes seules avec enfants ;
• Foyers d’urgence : création de foyers pour les situations difficiles mais avec un fonctionnement où notre parole, notre dignité, notre vie de femme sont respectées ;
• que cessent les expulsions : arrêt des expulsions sans relogement, baisse des loyers et des charges dans le parc privé comme dans le parc public, éradication de la spéculation immobilière, revalorisation des allocations logement (AL, APLS) ;
• la défense du logement social : abrogation de toutes les mesures de marchandisation et de privatisation du logement social, gel des démolitions massives de HLM, création d’un service public du logement ;
• le droit au logement pour tous : application de la loi de réquisition, production massive de vrais logements sociaux, transparence et justice dans les attributions de HLM, droit au logement opposable.

Familles mal-logées ou à la rue… RESISTANCE !

Les foyers, et les hôtels sont pleins, les marchands de sommeil font fortune, et de plus en plus de personnes et de familles sont hébergées par leurs parents ou leurs amis.

Les foyers de travailleurs migrants se dégradent dans l’indifférence générale. Les travailleurs sociaux ne peuvent plus répondre aux urgences des familles et des personnes à la rue, tout comme les associations de lutte des mal-logés, de précaires, de locataires ou humanitaires.
Personne ne devrait être à la rue, sans un chez soi, personne ne devrait s’habituer à voir des hommes, des femmes, des enfants sans un toit au dessus de la tête, sans un endroit où on est protégé du froid, de la honte, de la peur et aussi du regard des autres. Ces regards qui font violence à son égalité, à sa dignité, ces regards qui ne disent pas l’individualisme que représente le fait d’accepter cette misère pour les autres, son impuissance ou pire son indifférence.

Une situation intolérable

Chaque année des dizaines de milliers de familles sont expulsées, violemment, de leur logement, souvent à cause de factures en retard, ces factures qui s’accumulent parce que le chômage ou la précarité ne permettent pas de payer un loyer.
Il y a déjà dans notre pays des dizaines, des centaines de milliers de personnes sans domicile fixe, dont des milliers d’enfants, 550 000 femmes et hommes, dont 50 000 enfants vivent dans des hôtels et des meublés, 150 000 vivent dans des caravanes et 1, 6 millions sont dans des logements sans douche et sans toilettes. Il faut tout faire pour que les familles, les hommes, les femmes puissent rester dans leur logement, car la réparation de la violence sociale coûte plus cher que la prévention de la pauvreté.

Pourquoi ?

Les Préfets ont permis en 2003 l’expulsion manu militari de 21 500 familles en France dont 14 800 en Ile de France. En 1992, ils avaient autorisé 12 160 expulsions en France et 6 905 en Île de France. Les expulsions ont doublé depuis 12 ans ! Les jugements d’expulsion, environ 100 000 par an, sont rendus à la chaîne par les tribunaux sans aucune considération pour les familles en situation de grande précarité, sans même accorder les délais jusqu’au relogement, mesure prévue par la loi.

Les causes sont connues : politiques publiques favorisant la spéculation et la flambée immobilières, insuffisance de logements sociaux, élimination des locations privées bon marché (loi de 48, garnis, chambres de bonne,…), démolition de logements sociaux, déconventionnement de milliers de logements HLM, fragilisation des statuts des locataires, et des profits de plus en plus élevés réalisés par les bailleurs privés.

Tandis que 2 millions de ménages sont demandeurs d’un logement social en France, dont 400 000 en Île de France, le gouvernement accélère les réformes libérales alimentant ainsi la crise du logement. Il faut réagir ensemble, nombreux et solidaires face à cette offensive sans précédent contre les mal-logés, les sans-logis et les locataires de logements privés comme de logements sociaux !

Fabien Bonnassieux

Nous exigeons :
• le relogement immédiat des femmes seules avec enfants ;
• Foyers d’urgence : création de foyers pour les situations difficiles mais avec un fonctionnement où notre parole, notre dignité, notre vie de femme sont respectées ;
• que cessent les expulsions : arrêt des expulsions sans relogement, baisse des loyers et des charges dans le parc privé comme dans le parc public, éradication de la spéculation immobilière, revalorisation des allocations logement (AL, APLS) ;
• la défense du logement social : abrogation de toutes les mesures de marchandisation et de privatisation du logement social, gel des démolitions massives de HLM, création d’un service public du logement ;
• le droit au logement pour tous : application de la loi de réquisition, production massive de vrais logements sociaux, transparence et justice dans les attributions de HLM, droit au logement opposable.

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